mardi 9 mai 2017

Traduction parue en octobre 2018 aux éditions Perrin



Grande fierté d'avoir proposé aux éditions Perrin cette fabuleuse histoire de New York parue le 13 novembre 2018.

"La Cité des rêves présente l’histoire riche et gratifiante de New York dans ce qu’elle a de plus magistral : le passé et le présent de son immigration mêlés dans un récit exhaustif. C’est un livre nécessaire à tout lecteur — new-yorkais ou non — curieux de connaître cette prodigieuse spirale de migrations transformatrices qui a fait de cette ville le spectacle grandiose et polyglotte qu’elle est en elle-même". Philip Roth.

mardi 24 janvier 2012



"Dès les premières pages, s’impose une évidence : il s’agit là d’un livre hors normes, et même d’un grand livre, comme il est donné d’en lire peu dans une vie de lecteur. Un livre d’une densité rare – trois jours pour en achever la lecture – , d’une hauteur de pensée et d’une beauté frappantes, et dont le sillage se prolonge longtemps en vous une fois refermé."

(Bruno de Cessole, Valeurs actuelles, 26 janvier 2012)

mercredi 2 novembre 2011


 
Le docteur Hachiya écrit au jour le jour, dans un style d'une rare sobriété poétique, ce qui s’est passé dans la ville entre le matin tragique du 6 août 1945 et l’arrivée des troupes d’occupation américaines. « C’est une chose de jeter un regard au fond de l’enfer, et une autre d’entendre la voix d’un damné vous en faire la description jour après jour », a écrit à propos de cet ouvrage un journal américain.

vendredi 21 octobre 2011

 
La civilisation maya, son histoire millénaire, ses rituels spectaculaires, ses palais de pierre et ses temples enfouis sous la végétation dense de la jungle n'ont cessé de fasciner, autant l'historien ou l'archéologue que le simple voyageur. Dans ce petit livre pédagogique et docte (la bibliographie est impressionnante), un spécialiste des civilisations olmèque, aztèque, inca et, en particulier, maya (qui a dirigé pendant plus de trente ans les fouilles archéologiques des anciens sites des hauts plateaux et des forêts humides de l'Amérique centrale) nous ouvre les portes de son mystère englouti. Arthur Demarest y décrypte non seulement l'histoire, complexe, la société, brillante, et la spiritualité, omniprésente, mais aussi et peut-être surtout la chute, si énigmatique. Et si cette société soi-disant perdue existait toujours ? Sous d'autres formes, bien sûr, et adoptant d'autres modèles sociaux, peut-être. C'est toute cette évolution, passionnante et mystérieuse, qui nous est livrée ici, ses héritages, et sa "résurrection" au monde moderne (Le Point, 18 octobre 2011).

jeudi 8 avril 2010


Une question lancinante taraude, depuis des décennies, les spécialistes de l'histoire de la Chine : comment se fait-il que la civilisation chinoise, qui fut pendant cinq siècles - en gros de 1 000 à 1 500 après J.-C. - la plus avancée du monde, se soit ensuite laissé distancer par l'Occident à l'époque de la révolution industrielle ? Pourquoi les Chinois, qui furent pourtant les inventeurs de la boussole, de la poudre à canon et de l'imprimerie, devinrent-ils des « tard-venus sur le chemin de la modernité » ? Cette interrogation irrigue les travaux de John King Fairbank (1907-1991), qui fut le « pape » des études chinoises à l'université Harvard des années 1940 aux années 1970 et le plus célèbre des sinologues américains du XXe siècle. Achevée à la veille de sa mort, publiée en 1992 et mise à jour par l'historienne Merle Goldman, son Histoire de la Chine est pour la première fois traduite en français. A sa lecture, une question se pose : le pays parviendra-t-il à relever le défi qu'il fut jusqu'alors bien en peine de résoudre : concilier croissance économique et amélioration du niveau de vie ? (Thomas Wieder, Le Monde, 2 avril 2010)